Le Salon de l’auto de Québec, chef de file en innovation

Afin de mieux s’adapter aux réalités de l’industrie et aux besoins des passionnés, le Salon international de l’auto de Montréal (SIAM) entre dans une phase de réflexion stratégique afin d’offrir une meilleure expérience à ses visiteurs.

La firme Mallette et l’agence de publicité Récréation donneront un coup de pouce à l’organisation du SIAM, en sondant le grand public et en menant des entrevues individuelles avec les constructeurs et les concessionnaires de la région de Montréal.

« Nous sommes déterminés à proposer une expérience exceptionnelle à nos visiteurs en réinventant notre offre », a déclaré Luis Pereira, directeur exécutif du SIAM, cité dans un communiqué publié jeudi. « Cette réflexion stratégique nous permettra d’identifier les opportunités de croissance et de mettre en place des éléments novateurs qui répondront aux attentes de nos partenaires et de nos visiteurs. »

Les résultats de cette réflexion stratégique seraient dévoilés d’ici l’édition de 2025. Cependant, quelques nouveautés pourraient être visibles durant la présentation de janvier prochain.

Les salons de l’auto ont subi d’énormes coupes de la part des constructeurs automobiles au cours des dernières années, marquées notamment par la pandémie. En plus des éditions annulées en 2021 et en 2022, certains constructeurs en sont venus à bouder les événements comme les salons. Ou à tout le moins, ceux présentés dans de plus petits marchés que Toronto.

Depuis 10 ans à Québec

En mars dernier, le Salon international de l’auto de Québec (SIAQ) avait tout même réussi à attirer plus de marques qu’à celui de Montréal, qui s’était tenu en janvier.

Il y avait notamment plusieurs constructeurs allemands, les grands absents à Montréal, qui étaient présents au Centre de foires, tels que BMW/Mini, Mercedes, Porsche et Audi. Ainsi que le groupe Stellantis (Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat et Ram). Toutes ces présences au SIAQ avaient été rendues possibles grâce aux concessionnaires locaux.

Toutefois, le virage événementiel et familial au SIAQ a été pris, il y a de ça au moins une dizaine d’années. « On avait senti à ce moment que les salons de l’auto, tels qu’on les connaissait, pouvaient s’essouffler », explique Charles Drouin, chef de la direction de la Corporation Mobilis et directeur général du SIAQ. « Avec notre conseil d’administration, on avait décidé de pousser plus loin l’expérience pour les visiteurs et le volet familial. Depuis, on a toujours été très sensibles à ça. »

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